5.2.12

L'Algérie de Le Corbusier

Alex Gerber,
L'Algérie de Le Corbusier : les voyages de 1931
Thèse, Jacques Gubler (Dir.), Lausanne, 1992, 498 p. 


Le Corbusier s'est énormément inspiré de l'architecture de la Casbah et du M'Zab.

Sommaire :
Chapitre 1
Les motivations désir irrésistible d'un jeune homme de visiter l'Orient sont présentés. Dans le cas de Le Corbusier, il a été l'idée du «Grand Tour», qui à cette époque était une façon normale de terminer l'éducation l'une, et ce long voyage l'a amené à une conclusion fondamentale: En architecture, tout a continuellement pour être démarré à nouveau. Et cette croyance a ouvert une porte qui conduit Le Corbusier pour devenir «The Architect of the Century» (titre d'une exposition de son travail à Londres, 1987).

Chapitre 2
L'empathie démontrable entre Le Corbusier et l'Orient était déjà apparente dans les premières années à La Chaux-de-Fonds. Ce fut plus tard pour être d'une grande influence sur la part prise par son éducation et le développement.
Les faits les plus importants de ses voyages de découverte de l'Orient sont comme suit :
1911: la Bulgarie, la Turquie et la Grèce
1931: le Maroc et l'Algérie avant tout
1951: l'Inde, en particulier au Pendjab

Chapitre 3 et 4
Premiers voyages de Le Corbusier en Afrique du Nord reste la plus forte impression. Au printemps 1931, il s'est rendu à Alger, à la fois la ville moderne et la vieille partie de la ville, la Casbah célèbre. Il a donné deux conférences. Dans l'été suivant, il a visité l'oasis de la vallée du M'Zab. Pour l'architecte déjà célèbre, la rencontre avec une civilisation de 1000 ans est devenu le point culminant de ce qu'on appelle le «deuxième voyage à l'Orient» (Francesco Tentori).
Ces deux chapitres décrivent les événements historiques. Le problème avec ceci est résumée par la métaphore de David Lowenthal «Le passé est un pays étranger». Ainsi la tâche de l'auteur est doublement difficile, car le passé, déjà dans un pays étranger métaphoriquement parlant, est d'être décrit dans celui qui est tellement littéralement aussi bien. Cependant, le français Louis Miquel, Edmond Charlot et Jean de Maisonseul, qui ont vécu en Algérie, étaient des amis de Le Corbusier et donc en mesure de fournir des indications utiles, dont l'auteur est reconnaissant.
Vue de Le Corbusier de l'Algérie de l'intérieur avec, - ses «yeux qui voient», - a été grandement aidé par sa connaissance de la culture islamique. Si on superpose les impressions des voyageurs antérieurs à ceux de Le Corbusier et aussi de ses successeurs, une ébauche des contours émerge, ce qui peut donner une image précise de son farely vraie relation avec ce pays. Ce pays, pour lequel il a élaboré de nombreux projets majeurs - malheureusement jamais construit, - encore lui donna beaucoup.

Chapitre 5
Le sujet principal dans la dernière partie de la thèse est l'admiration de Le Corbusier sur l'architecture traditionnelle.
Les plans de construction de la Casbah interrogés par des étudiants de l'école d'architecture à Alger révèlent le quartier historique de la ville sur le bord de la ruine. Les maisons sont tout à fait inconnu. Remerciements sont dus au Professeur Delhoum pour sa coopération.
Concernant le M'Zab, son architecture est bien connue. Notre thèse se réfère aux livres donnant une excellente documentation; l'un d'eux avait été étudié par Le Corbusier avec une grande attention (La Civilisation urbaine au M'Zab par Marcel Mercier Alger, 1922.).

5.1 et 5.2
Les relations de Le Corbusier à la Casbah d'Alger et de la vallée du M'Zab sont analysés. Ils créent la base d'une discussion: Dans quelle mesure cette architecture une stimulation reflète dans les bâtiments et les projets ? At-il jamais citant l'architecture ou même de le copier ? Cependant, pour avoir fait cela aurait été incompatible avec l'idée de l'architecture.
Le Corbusier ne serait jamais intéressé à de telles accusations ou similaire. Il a écrit maintes et maintes fois de l'importance de restaurer l'architecture intemporelle et éternelle de la Méditerranée avec des outils modernes. Cette tâche a eu lieu dans son subconscient, puisque lui-même reconnu comme un être humain de la région méditerranéenne, une région avec un horizon infini.

5.3
Le Corbusier a quitté l'Algérie en 1942 pour de bon et il n'a jamais explicitement mentionné ce pays nouveau (Poésie sur Alger, publié en 1951, avait été écrit à ce moment). Sa raison de ce silence peut être expliqué par lui-même: «Le véritable monde est dévoilée à ceux qui se sont engagés à lui, à ceux qui le servent». Ses frustrations relatives à ses projets non construits ont probablement augmenté durant les années 50 et le boom de la construction qui les entourent.
Selon Le Corbusier, les Mozabites, ces puritains du désert, étaient les «huguenots islamique»; leur intelligence, leur diligence, leur mode de vie frugal dans un système politique fondé sur la justice sociale en raison de sévères rôles religieux ont rendu possible.
Le Corbusier a désigné la «Ville Sainte» du M'Zab, Beni-Isguen, comme «Ville Radieuse», comme «ville pétillante». Toute sa vie, ce nom signifiait la ville dont il avait rêvé de bâtir.
Cependant, pour beaucoup d'architectes, la vallée du M'Zab avec ses cinq communes a été et est toujours une «source inépuisable» (Jean Bossu) ou encore une «leçon» (Pierre-André Emery et André Ravéreau).

Conclusion
Jean de Maisonseul, guide de Le Corbusier lors de ses visites à la Casbah, a tenté de distiller l'essence de l'expérience de l'Algérie lors de son ami :
«Il me semble que Le Corbusier trouve l'expression de la« World of Design » qui appartenait à la Méditerranée, parallèlement à celles qu'il avait découvert un jeune homme dans ses voyages en Orient : Une architecture souple, sans ornements, une architecture blanche à l'échelle humaine ... l'harmonie. Dessin de femmes nues dans le même Casbah dont il avait arpenté dans tous les détails, lui libéré de purisme. Au cours d'une longue période de maturation, Le Corbusier libéré l'architecture moderne des années 30 à partir de ses structures transparentes comme il a choisi d'utiliser des volumes plus complète que l'architecture classique avait fait».

Alex Gerber,
Architecte EPUL/ Dr. sc. EPFL (Berne). Il a travaillé en Algérie de 1960 à 1983 (en 1970 à l'ETAU à Alger). Il a été l'architecte d'opération de la construction de 375 logements à Batna, réparties sur 4 sites urbains, un site sur un espace vert, sauvegardé le long de la route de Tébessa, la cité des 84 logements.

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