(Bravoure
mozabite)
Salah Bendrissou
Relations des Mozabites avec la Régence.
L'émigration mozabite
vers le Tell, d'après certains historiens, aurait commencé dès le début
du XIVe siècle. [i]
Sous
la domination turque, le nombre de commerçants mozabites implantés en Afrique
du Nord s'accrut progressivement. Peu à peu, l'implantation mozabite dans le
Nord se diffusa dans les villes centrales comme Laghouat, Médéa, Blida, mais
surtout à Alger, la capitale politique et le grand centre économique. [ii]
La
population mozabite se dirigea, essentiellement, vers le centre du Tell
algérien. Certains poursuivirent jusqu'à Tunis.
On les y rencontre
[Tunis] à la tête des habous privés, fondés en faveur de la communauté
mozabite en Tunisie. [...] Le départ avait lieu autrefois par groupe :
quarante, cinquante personnes partaient à pied accompagné de quelques bêtes ;
mulets ou chameaux, suivaient portant bagages et provisions ; on mettait
environ quarante jours pour atteindre Tunis.[iii]
Les
Mozabites éprouvèrent le besoin de faire assurer par les autorités ottomanes le
respect de leurs personnes et de leur commerce. Aussi, une entente
intervint-elle entre les deux parties. En échange de la protection qui leur
était accordée, les Mozabites s'engagèrent à payer à la Turquie un tribut annuel.[iv]
Ainsi,
après avoir été un territoire complètement indépendant, le M'zab devint alors
une région tributaire de la
Turquie , ou, pour le moins, une contrée protégée. Les
autorités ottomanes ne s'immiscèrent pas dans les affaires du M'zab, laissant
la région s'administrer, selon ses rites particuliers, ses usages et ses
coutumes.
Toutefois,
des menaces ont été fortement senties et souvent proférées par le Bey de
Constantine à l'égard de cette communauté, pour la soumettre.[v]
Cette dernière eut, en conséquence, recours au Dey d'Alger avec qui elle
s'entendait parfaitement. En effet, plusieurs correspondances qui datent de
cette époque en témoignent.[vi]
D'après
Duveyrier :
Un fait cependant s'est
conservé (dans) la mémoire des habitants de Ghardaïa.
L'événement le plus
ancien dont j'ai retrouvé la trace [après cette grande lacune], c'est
l'invasion d'une armée turque commandée par le Bey El-Abbassi [...] qui
vint [assiéger] devant un petit Ksar qui porte un nom arabe Sidi-Saad et
dont les ruines s'aperçoivent encore sur le plateau au nord-ouest de Ghardaïa.
[...]
Les
Turcs furent écrasés, dit-on, sous les rochers qu'on [...] roulait sur eux, et
les restes de la colonne furent obligés de se retirer vers le Nord. [Il
semblerait que Le Bey ait été tué dans cette bataille].[vii]
Les
Turcs s'étaient contentés de laisser s'organiser les Mozabites dans chaque
ville en corporation présidée par un amin nommé par le Bey auquel
ils payaient diverses redevances.
Cet
amin avait des prérogatives très étendues. Il était responsable
vis-à-vis du chef turc de la ville, mais il collectait vis-à-vis de ses
coreligionnaires, tous les droits de police et de juridiction. La mort et
l'exil étaient les deux seules peines dont il ne pouvait faire application sans
autorisation du Bey ou du Pacha.
Parmi
les diverses corporations existantes,[viii]
celle des Mozabites était la plus riche et la mieux vue des autorités ; aussi
les cadis maliki ou hanéfi n'intervenaient pas dans les affaires des
membres de cette corporation, qui les réglait elle-même, ou les portait devant
la justice du Bey, devant le Hukm-el-Maghzen, lorsque le litige
était entre Ibadites et Sunnites.[ix]
Au
XVIIe siècle, Alger comptait une importante implantation de commerçants
mozabites, jouissant de privilèges et d'un statut particulier. Les sources sont
unanimes sur la place prépondérante dont jouissaient les Mozabites à l'époque
turque, « garantie par des contrats écrits », souligne le consul américain
William Shaler en 1826. L 'auteur
affirme que leurs privilèges et leurs commerces étaient « protégés par les
affaires civiles notamment, ils ne connaissaient que la juridiction de leur amin
».[x]
Vers
1787, Venture de Paradis déclara que les Mozabites d'Alger jouissaient « de
plus de privilèges que les Maures » ; ils avaient notamment le monopole des
moulins à farine,[xi]
des boulangeries, des bains, et des boucheries. [xii]
Cette
faveur particulière remontait à l'époque de Hassan-Agha ; elle a été, d'après
certains historiens, la récompense des services rendus lors de l'attaque de
Charles-Quint, en 1541 contre la ville d'Alger.[xiii]
Selon
une autre version citée par Walsin-Esterhazy,[xiv]
lors de la dernière expédition espagnole contre la ville d'Alger, sous la
direction d'Oreilly en 1775, les Beni-M'zab luttèrent, vaillamment, pour la
défense de la ville.[xv]
Le Pacha, en récompense, leur a accordé la concession des bains, des
boucheries et des moulins dans toute la Régence sauf à Tlemcen où l'implantation des
Khouloughlis était très importante.[xvi]
Telle était leur situation lorsque survint la
prise d'Alger en 1830.
***
Le Fort de Moulaye-Hassan.[i]
Extrait de :
Daumas Eugène (Général), Mœurs et coutumes de l'Algérie : Tell,
Kabylie, Sahara, Hachette, 1853.
(Bravoure mozabite : pp.
135-137).
***
Alger, tes jours
étaient
comptés !
l'infidèle gonflé
par
ce succès,
ne tardera pas à
ruiner le Fort
Moulaye-Hassan.
« Elle
[l'histoire] remonte à l'an 1541 de notre ère et c’est suite à la redoutable expédition
dirigée par Charles Quint contre la ville d'Alger, que les corsaires
barbaresques commençaient à fortifier [sic.] pour [susciter] l'effroi de
la chrétienté.
L'Empereur,
ayant reconnu, que les mamelons qui dominent la ville au sud ont un emplacement
convenable pour établir une batterie, donna ses ordres pour qu'elle fût élevée
le plus promptement possible ; car ce point revêtait pour son armée la plus haute
importante.
Les
pierres et la chaux nécessaires furent préparées à Aïn-Rebout, dans la plaine
située au bas du Mustapha Pacha [Champs de manœuvre].
Deux
lignes de fantassin qui de cette plaine atteignent les hauteurs, étaient disposées
pour transporter les matériaux l'une passant les paniers pleins, l'autre les
rapportant vides.
En
une seule nuit une batterie formidable, entourée de fossés et armée de pièce de
gros calibre étaient sortie de terre. Les arbres voulant conserver le souvenir
de cette prodigieuse rapidité, donnèrent à cette construction le nom Boulila.[ii]
Cette
batterie commença à fonctionner, prenant la ville à revers il lui fit un tel
mal que l'épouvante se répandit partout.
Enlever
une position aussi forte et bien appuyée était chose difficile, et la ville
foudroyée n'aurait pu tenir longtemps.
Dans
cette circonstance critique les Beni-M'zab, qui se trouvaient déjà en grand
nombre à Alger résolurent de se dévouer pour sauver la ville.
Ils
allèrent trouver le Pacha, ils lui dirent que s'il voulait leur accorder le
monopole des bains maures, les boucheries et leur nommer un Amine qui
seul aurait la police et la juridiction de leur corporation, ils se chargeraient
d'enlever cette batterie.
Le
Pacha comme on le pense bien, y consenti.[iii]
Voici
la ruse qu'employèrent les Beni-M'zab pour arriver sans danger à la position.
Déguisés
sous des vêtements de femmes, la figure couverte d'un voile selon la coutume
des mauresques afin que la barbe et les moustaches ne les trahissent point,
cachant sous leurs haïk et sous leurs voiles blancs des pistolets chargés
jusqu'à la bouche et des Yatagans bien affilés ils sortirent processionnellement de la ville par la porte
neuve Bab El-Djedid, se dirigeant sous les menaces redoutées [qui
pesaient sur eux].
A
cette apparition les Espagnols, qui se trouvaient dans les retranchements,
cessèrent immédiatement leur feu, pensant que les gens de la ville ayant pris
la résolution de se rendre, le leur indiquaient selon l'usage des musulmans,
par ces processions de femmes suppliantes.
Ainsi
accoutrés, les perfides assaillants entrèrent sans encombre dans le fort ; mais
à peine le dernier d'entre eux [eut]-t-il mis le pied que, changeant de rôle,
ils déchargent leur armes sur les trop confiants espagnols et le Yatagan au point
livrèrent un combat épouvantablement acharné qui ne se termina que par la mort
du dernier des défenseurs de la position.
Mais,
malgré cette surprise, la défense ne fut pas moins vigoureuse et terrible et
coûta beaucoup de monde aux Beni-M'zab.
A
peine ceux-ci furent-ils maîtres du Fort qu'un signal convenu, une colonne
d'infanterie Turque préparée à l'avance derrière Bab El-Djadid, partit
au pas de course et alla s'installer dans le Bordj Boulila. (…) ».[iv]
FIN.
***
Extrait
de notre thèse :
Implantation des Mozabites
dans le département d’Alger
entre les deux-guerres,
dans le département d’Alger
entre les deux-guerres,
Paris,
2000, Partie I, (Chapitre 1, section III), pp. 49-52.
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***
Bibliographie
:
-ANOM., Lettre de notables mozabites d'Alger, 23 safar
1251 Þ
20 juin 1835. F80 557-556.
-Basset
René, Documents musulmans sur le siège d'Alger en 1541, Paris, Leroux,
1890, 48 p.
-Basset
René, Loqmân
Berbère, avec quatre glossaires, une étude sur la légende de Loqmân,
Paris, éd. Ernest Leroux, 1890, 409 p. (Les fables 1, 2 et 5, ont été traduites
pendant mon séjour à Mélika, en mars 1885, par Abd el-Qader ben El Abbâs,
Khodja de cette ville. Les fables 3, 9, 11, 17, 25 26, 30, 35, 36, ont été traduite
par Brahim en-Nefousi, sous la direction de C. Motylinski, p. 2). Disponible
chez eBoxeditions.com
-Bendrissou
Salah, Mémoire du Mzab : recherches bibliographiques, vol.
1, (1700-1914), inédit. (Consacré aux études en langues européennes :
livres, articles, rapports, …).
-Daumas
E. Le grand désert, Paris, 1860, 344 p.
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-Daumas Eugène, Mœurs
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(Introduction d’Abdelkader Djeghloul), 1988.
-Duveyrier H. « Voyage dans le pays des Beni-M'zab », Tour
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-Emerit
Marcel, « Une lettre des Mozabites d'Alger en 1848 », (Les délégués de la
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-Esquer Gabriel, "Bahmed Caouadjy, Amin des Mozabites
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F.80/556). /« Au sujet de la corporation
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-Esterhazy Walsin (Capitaine d'Artillerie), De la domination turque dans 1'ancienne Régence
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pp. 68-118. /éd. par E.
Fagnan, 1898.
***
[ii] Il
convient de constater que le Borj de Beni-Isguen porte jusqu'à présent
le même nom. S'agit-il d'une simple coïncidence ? ou aurait-il,
vraisemblablement, un rapprochement en hommage à cette histoire pour célébrer
cet événement ? [eBoxeditions].
Sur le sens de Boulila
(Bou : préfixe et lila : nuit) et selon la légende, le Bordj
fut construit en une nuit devant le péril imminent. Étymologiquement, le terme Boulila
signifie en berbère : le support. Selon le linguiste A. Houache, l'origine du
terme est berbère de Bou-Ilila : les étais en macérien, soutien, appui. Asalel
(en kabyle), Ilal (en touareg), Ilila (en mozabite) : s'aider,
suivre. Entretien, Ghardaïa, 1997. V. Dallet, 1982, Dictionnaire
Français-Kabyle, pp. 436-37. [eBoxeditions].
[iii]
René Lespès, nous apprit que l'un des ravins descendant du Fort l'Empereur
était dénommé, « il y'a quelques années », l'Oued Beni-M'zab. Lespès
R. (1930) Alger, étude de géographie et d'histoire urbaine, Paris, p.
180, (note 4). [eBoxeditions].
[iv]
Daumas Eugène (Général), 1853, Mœurs et coutumes de l'Algérie, éd.
Hachette, 135-137. /Sindbad, Paris, 1988, (Intr. d'A. Djeghloul), pp. 120-122.
Voir la traduction
en arabe par Tirichine : En-Nouri H. A. نبذة عن تاريخ الميزابيين, vol. I. Voir aussi le texte en berbère avec traduction en
français : Mouliéras, (1895), Les Beni-Isguen (contes berbères, n° XII),
pp. 70-73, (Berbère-Français). [eBoxeditions].
[i] Cf. Vigourous, (1938), « L'émigration temporaire des
Mzabites dans les villes du Tell algérien », in La France Méditerranéenne
et Africaine, I, 4 (1938), pp. 89-103.
[ii]
Il est difficile, pour avoir une idée claire, de fixer
une date précise au début de ce mouvement, qui est, à l'évidence, un phénomène
assez reculé. D'après Holsinger, cette émigration paraît plus récente, elle se
situe entre 16e et 17e siècles.
Sur ces controverses, voir
Holsinger, pp. 162-187, section Origins of the Mizabi Dispersion, qui se
réfère aux : Brunschivig Robert, (1840), Le Tourneau, Emanuel Aranda, Shaw, le
consul français Laugier de Tassy (1809), Esterhazy, De Paradis, Shaler et
Dubois-Thainville.
En
comparaison avec l'émigration des Sous du Maroc, cette dernière est plus
tardive, elle aurait commencé au (19e siècle). Holsinger, p. 186.
[iv] Cf. Commandant Terrier, (1939), Une secte
minoritaire de l'Afrique du Nord : les Mozabite en face des mouvements et
des tendances du monde musulman contemporain, (s. p.) ; Kleinknecht, (1962), Présentation
du M'zab, Paris, p. 14.
[v]
Les trois Beys semble-t-il, étaient quasi-indépendant
vis-à-vis l'administration centrale, sauf en matière d'impôt, et bénéficiaient
d'une autorité absolue dans les régions qui leur étaient soumises.
[vi]
V. à titre d'exemple, les correspondances manuscrites
de ch. Brahim Bihmane (m. 1817), ainsi que l'article publié par l'historien B.
Bahhaz, sur un exemple de ces correspondances, in Rev. d'Histoire Maghrébine,
n° 89-90, mai 1998, pp. 239-252, (en arabe).
[vii] Cf. Duveyrier H. « Voyage dans le pays des Beni-M'zab
», Tour du monde, n° 90, 1859, pp. 186 sq. Duveyrier, op. cit.,
pp. 15-16.
[ix] Rinn, « Des juridictions compétentes en matière de
litiges intéressant les mozabites résidant hors du Mzab », in Rev. Alg. de
Lég. Jur., 1887, p. 238.
[x] Cf. Shaler, (1826), Sketches of Algeirs, pp.
88-89. [Esquisse de l'Etat d'Alger], trad. Bianchi, (1830), p. 115.
[xi] Selon, Mohamed. Amine, les Mozabites tenaient les vingt-cinq
moulins à farine d'Alger. « La situation
d'Alger vers 1830 », in Rev. d'Histoire Maghrébine, n° 74, pp. 7-45.
[xii]
Venture De Paradis, Alger au VIIIe siècle, éd.
Fagnan, p. 14. Venture de Paradis, Jean-Michel (1739-1794). Se référer aux :
Cuoq J. in HD, 7, 1986, pp. 473-74 ; Jomard E.F., Venture de P, Grammaire
et dictionnaire, (notice biographique).
Henri
Klein souligne : « En raison de leur audacieuse conduite lors de siège de la
ville par Charles-Quint, les Mozabites, reçurent des Barbaresques, le monopole
des bains maures et des boucheries ». Klein H., (1910), Feuillets
d'El-Djezaïr, p. 162 ; p. 79. (Disponible chez eBoxeditions.com)
[xiv] Jean-Louis, Marie Ladislas, Walsin-Esternhazy,
officier, né le 27 juil. 1804 à Nîmes. Rey-Goldzeiguer Annie, Le Royaume
Arabe, p. 783.
[xvi] Walsin-Esterhazy, (1840), p. 314. L 'auteur indique à ce
propos que 800 Mozabites avaient participé à la défense d'Alger. Holsinger, op.
cit., p. 377.
Les auteurs qui confirment cette
version ne sont pas tous d'accord sur la date de l'événement. Hamdane b. Othman
Khoudja le situe en 1630 et Mouliéras en 1541. Ce dernier confonde,
vraisemblablement, avec l'expédition de Charles-Quint. Mouliéras, op. cit.,
pp. 175-176. ¤
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