15.3.11

Les manuscrits arabes

René Basset.

Les manuscrits arabes des bibliothèques
des Zaouïas de Ain Madhi et Temacin,
de Ouargla et de Adjadja,

83 p.

 

Ces listes bibliographiques sont la continuation de la tâche commencée depuis 1882,  conformément au plan tracé par l’Académie des Inscriptions : faire le recensement aussi complet que possible des bibliothèques arabes existant encore en Algérie, en Tunisie et au Maroc.

On compte pour :  Ouargla : (49 titres) ; Les Beni- Brahim : (49 titres) ; Les Beni-Ouaggin : (37 titres) ; Les Beni-Sissin : (100 titres).  A cette liste, il faut ajouter celle de : Zaouïas de Ain Madhi et Adjadja.

« Mon itinéraire passant par Laghouat et Touggourt, je songerai à profiter de cette circonstance pour faire le recensement des manuscrits que renfermaient, disait-on, les célèbres zaouïas de Aïn Madhi et de Temacin, de l’ordre des Tedjinis.
[…]
M. Bouyac, alors interprète militaire à Laghouat, voulut bien me suppléer et, quelques temps après mon à Alger, je recevais de lui la liste qu’on trouvera ci-après.
A Temacin, où je me rendis de Touggourt, le catalogue de la bibliothèque me fut remis par Si Ma’ammar.
[…]
La tâche était moins aisée à Ouargla : il me fallut aller de maison en maison, accompagné du commandant du poste, M. le lieutenant Le Châtelier, dont la présence détermina les habitants à me communiquer ce qu’ils appelaient pompeusement leurs bibliothèques. A part celle du khouja, elles consistaient en caisses ou en couffins où étaient ensevelis pêle-mêle des volumes complets, des débris de cahiers, des pages isolées, des fragments de comptes ou de prières couverts d’une couche épaisse de poussière, véritables gîtes à scorpion. Il eût fallu une année pour mettre en ordre tous ces débris : le temps et les ressources me manquaient.
[…]
Accroupi sur une natte, au fond d’une cour, dans la mince partie de la maison en pisé où le soleil ne pénétrait pas, je faisais un tirage sommaire des volumes qu’on apportait par couffins devant moi, et de la sorte je pus composer la liste des manuscrits des Beni Brahim (49 titres). Mais, je ne pouvais explorer ainsi tout Ouargla et les qs’our des environs, d’autant que les recherches sur le dialecte zenatia, le touareg aouelimmiden et les langues soudaniennes : le soughaï et le haoussa, objet principal de ma mission, absorbaient la plus grande partie de mon temps.
[…]
M. La Châtelier voulut bien me faire envoyer une liste des volumes relevés dans les autres quartiers et dans le qs’ar de Adjadja, un des plus pittoresques et des moins salubres que j’aie visités aux environs de Ouargla.
[…]
En allant de cette ville à Touggourt, je m’arrêtai à Ngousa où je copiai la chronique des Sult’ans Oulâd Babia que je donne à la fin.

R. Basset.



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