Jules LIOREL,
Dans le Mzab,
37 p.
1ère éd. 1895.
Commet ont-elles pu vivre, se développer, prospérer, traverser une longue suite de siècles, ces populations « enterrées vivantes » dans les roches sépulcrales de la Chebka ? […] Quelles mains humaines ont tenté de faire croître et ont su faire fructifier des arbres vigoureux sur des sables, atomes de poussière infime, balayée sans répit par le souffle capricieux des déserts inconnus ?
Comment ont pu naître dans cette abominable région, des cités imposantes riches, amas de murs solides, épais, entassés comme par enchantement ?
Tandis que ces inconcevables problèmes se posent formidables, presque insolubles, l’on entend là-bas dans le lointain, les poulies des puits qui crient sous l’effort incessant des cordages en fibres de palmier. Et dans une vision prompte, nette, l’on pénètre maintenant le prodige. (L'auteur).
Le M’zab : un « Oui » où la nature a dit « Non ».
L’eau et la volonté humaine ont opéré le miracle.
Ps : L’ouvrage contient l’une des rares et plus anciennes collections de photos sur le M’zab.
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